jeudi 10 décembre 2015

Nativité de la Sainte Vierge

Les ténèbres qui couvraient l'humanité perdue se dissipent, l'étoile du matin paraît: Marie, la dernière fleur de la tige de David d'où sortira Jésus le fruit de vie, vient de naître. Colombe toute pure, sans aucune tache de péché, elle resplendit aux yeux de Dieu d'un éclat qui ira toujours grandissant à mesure qu'elle croîtra en âge et en sainteté. Enfin, par cette naissance bénie s'annonce déjà l'accomplissement des prophéties d'Isaïe: conservant toujours intacte sa virginité, Marie enfantera le Messie, le prince de la paix, dont le règne de justice durera éternellement.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

1
De tes enfants reçois l'hommage,
Prête l'oreille à leurs accents,
Seigneur ; c'est ton plus bel ouvrage
Qu'ils vont célébrer par leurs chants.
Rani par ta main puissante,
Plein d'un espoir consolateur,
David, de sa tige mourante,
Voit germer la plus belle fleur.

2
Des misères et des alarmes,
Cette terre était le séjour ;
Mais le ciel, pour tarir nos larmes,
Nous donne une Mère en ce jour.
Chantons cette Mère chérie,
Offrons-lui le don de nos cœurs,
Et que notre bouche publie
Et ses charmes et ses grandeurs.

3
Oh ! quand disparaîtront les ombres
Qui la couvrent de toutes parts ?
Fuyez, fuyez, nuages sombres
Qui la voilez à nos regards !
Verse des torrents de lumière
Sur Sion et ses habitants,
Étoile bienfaisante !…, éclaire
Et guide leurs pas chancelants.

4
Déjà la Paix et la Justice,
Ceintes d'un éclat immortel,
À ses pieds et sous son auspice
Cimentent un pacte éternel ;
Et sur sa lyre prophétique,
Isaïe, encore une fois,
Redit son sublime cantique
À la mère du Roi des rois.

5
Elle est pure comme l'aurore
Qui luit dans un brillant lointain,
Comme le lis qu'on voit éclore
Dans la fraîcheur d'un beau matin ;
Et jusqu'aux sources de la vie,
Par un prodige sans égal,
Son âme ne fut point flétrie
Du souffle empoisonné du mal.

6
Ainsi qu'un palmier solitaire
Qui croît sur le courant des eaux,
Et tous les ans donne à la terre
Des fleurs avec des fruits nouveaux :
Ainsi, loin d'un monde volage,
Marie accomplit son destin,
Et tous les peuples, d'âge en âge,
niront le fruit de son sein.


Téléchargement des paroles :